Montpellier en 2050, entre innovations et nature

Montpellier, élue ville idéale pour l’investissement immobilier, selon une étude réalisée par le Figaro Immobilier en 2018, continue de séduire les investisseurs pour ses nombreux atouts séduction. Et les chiffres de cette attractivité sont éloquents : la population montpelliéraine a triplé en 50 ans, 100 000 nouveaux habitants sont estimés en 2020. C’est dans cette optique de croissance que se sont tenues, le 15 mars dernier, des tables rondes lors du salon de l’immobilier de Montpellier, réunissant le Club de l’éco. Les acteurs présents ont ainsi échangé sur la construction de la ville de demain et les nouvelles façons d’y vivre.

Une ville qui fait la part belle à l’innovation

L’une des premières évidences des échanges autour de ces tables rondes est que le seul centre-ville de Montpellier ne sera pas suffisant pour accueillir la population sans cesse plus nombreuse et en évolution constante. De nouveaux quartiers voient ainsi le jour, on peut à ce titre citer Cambacérès, Eurêka, la future ZAC des Coteaux, la Cité Créative (ex-EAI)…

Il faut dire que Montpellier jouit d’un dynamisme certain, mettant à l’honneur l’innovation et les nouvelles technologies. À titre d’exemple, on peut évoquer le projet Human at Home (HUT), lancé en octobre 2018, véritable consortium de laboratoires de recherche et partenaires industriels. Le projet concerne un appartement observatoire connecté, avec de nombreux capteurs grâce auxquels les équipes peuvent étudier les comportements du binôme étudiant habitant l’appartement. De quoi analyser les nouvelles habitudes de vie.

Un écosystème préservé

De nouveaux quartiers, certes tournés vers les innovations et outils numériques, mais qui n’oublient pas les règles d’urbanisme en matière d’espaces verts. « Les futurs quartiers de Cambacérès et de l'ex-EAI répondent à ces contraintes », assure Chantal Marion, vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, en charge de l'économie et de l'urbanisme. Et d’ajouter qu’ « ils préserveront les espaces naturels et offriront de nouveaux services. Ce seront des quartiers où les gens aiment vivre, travailler, jouer et faire du sport. C'est aussi le cas du Nouveau Saint-Roch où on crée la ville sur la ville ».

Il est en effet capital de prendre en compte l’ensemble de l’écosystème dans la construction du futur Montpellier, comme l’explique Elodie Nourrigat, architecte montpelliéraine (NBJ Architectes) : « milieu, ensemble et interaction, les trois outils pour avoir un territoire équilibré. Il faut préserver des échelles appropriables pour chacun des territoires, et non une sur-densification de la ville centre ». Les professionnels devront par ailleurs prévoir les moyens à mettre en œuvre pour assurer la mobilité. Autant de critères indispensables, à l’image par ailleurs des contraintes climatiques ou encore de l’attractivité économique.

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