Immobilier et Covid-19 : peut-on parler d’exode urbain ?

L’impact psychologique du confinement a-t-il eu pour effet d’éveiller l’engouement des Français pour la campagne et les villes moyennes ? Si les volumes d’annonces d’achat et de location dans les villes de plus de 100 000 habitants ont globalement augmenté, certaines grandes métropoles ont particulièrement gagné en attractivité. C’est le cas notamment de Montpellier. A la lumière de ces chiffres, peut-on donc parler d’exode urbain ? S’agit-il d’un mouvement de fond ? Éléments de réponse. 

L’exode urbain n’est pas pour demain

Certes, on a assisté ces derniers mois à un semblant d’exode. Les personnes qui possèdent une résidence secondaire à la campagne ou dans les petites et moyennes villes ont préféré quitter les grandes métropoles pour vivre leur confinement au calme, dans des maisons avec jardin. En effet, quitte à être confiné, autant être auprès de sa famille, dans un endroit spacieux et verdoyant. De là à dire que l’on assiste à un exode massif qui risque de chambouler le marché immobilier dans les grandes villes, cette confirmation est à prendre avec des pincettes. 

Les mesures de confinement ont poussé une partie des Français à revoir leur perception du logement idéal (envies d’espace, balcon, terrasse, jardin...). Cependant, malgré l’essor du télétravail, les villes demeurent les principaux lieux de création d’emploi et de valeur économique qui concentrent la plupart des services et commodités. C’est ainsi qu’en 2020, en dépit de la propagation de la pandémie sur le territoire français, les métropoles ont préservé leur dynamisme en matière d’achat et de location. 

A Montpellier, cela s’est traduit par une forte croissance des prix et un nombre d’acquéreurs supérieur à celui des biens en vente (23 % d’acheteurs en plus que de biens à vendre). Le volume de recherches immobilières (achat et location) dans l’Hérault a d’ailleurs augmenté de 32,9 %. Par ailleurs, malgré le tour de vis sur les conditions d'octroi des crédits immobiliers, les recherches sur des biens à vendre ont augmenté de 5 %.

Les villes moyennes tirent leur épingle du jeu

Une étude Meilleurtaux.com confirme que la crise sanitaire a modifié le comportement des acquéreurs urbains, qui s’orientent de plus en plus vers les logements dans les couronnes des pôles urbains et les villes moyennes. C’est ainsi que des marchés immobiliers dans ces zones ont gagné en vitalité en l’espace de quelques mois. 

De nombreux acquéreurs préfèrent troquer leur appartement étroit et peu ensoleillé, dans les grandes villes, contre une maison avec jardin : une tendance facilitée par le développement du télétravail.

Les villes moyennes présentent, par ailleurs, de nombreux avantages : elles se situent, pour certaines, à moins d’une heure des métropoles et tirent leur dynamisme de cette proximité. Elles sont verdoyantes, spacieuses, propres, calmes et offrent une excellente qualité de vie. Les ménages ont également la possibilité de trouver des fruits et légumes, des produits laitiers, etc. de bonne qualité et à des prix raisonnables.

L’attractivité des villes moyennes aux alentours de Montpellier comme Mèze, Ganges, La Grande-Motte, Le Grau du Roi, Castelnau-le-Lez, etc. a ainsi été rehaussée. Elles permettent à leurs futurs habitants d’optimiser leur pouvoir d’achat, sans pour autant perdre leurs repères; Ils évolueront, en effet, dans un environnement urbain, avec tout ce que cela comporte en matière de confort et de service : transports, administrations, commerces, écoles, divertissement, etc.

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